La vraie fausse détresse des étudiants djiboutiens installés en Libye.
«...nous ne parlons que arabe et somali et n'avons aucun problème...».
Tripoli, lundi. Des réservoirs
contenant 16 millions de litres
d'essence sont en feu. (Photo Mahmud Turkia. AFP)
Selon les informations diffusées dans les réseaux sociaux (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=656840154410174&id=348033578624168), une petite poignée d'étudiants djiboutiens installés en Libye, seraient en danger de mort, compte tenu de la situation sécuritaire règnant dans ce pays en proie à la violence qui a atteint un degré de dangérosité particulièrement élevé. Une véritable situation de «guérilla urbaine», est observée à Tripoli, Bengazi et d'autres grandes villes...
De nombreux pays occidentaux et autres, ont organisé à la va-vite, les évacuations de leurs ressortissants.
Et les Djiboutiens ?
Contactés par téléphone, deux des étudiants en question, Moustapha et Ibrahim, réfutent ces iinformations.
Ils affirment en revanche, se trouver près de la frontière tunisienne et, ne semble pas péoccupés outre mesure, du début de châo qui apparaît d'ores et déjà dans l'ex Grande Jamahiriya Arabe Lybienne du Colonel Kadhafi.
Au correspondant qui les a joint par téléphone pour s'enquérir de leur situation et avancer des propositions, ces jeunes gens affirment ne pas parler français : «nous ne parlons que arabe et somali et n'avons aucun problème...».
L'anglais est également exclu de leurs connaissances linguistiques.
Alors, qui sont-ils réellement et quelles peuvent être leurs motivations dans une telle situation ?
Tout porte à croire, que ces jeunes gens sont plus intéressés par la périlleuse traversée de la Méditerranée pour échouer – avec un peu de chance -, sur l'île italienne de Lampedusa, que de rentrer sains et saufs au pays.
Houmed DAOUD