Expatriés djiboutiens en Europe.
Les visiteurs indélicats.
«...en plus de l'hospitalité et des facilités faites, le service à table exigé...»
Beaucoup de nos compatriotes et «amis», viennent en France avec des motivations aussi différentes les unes que les autres, mais se comportent de la même manière, à quelques exceptions près !
A quoi est dû certains comportements - peu orthodoxes -, à l'égard de celui qui reçoit ?
Les visiteurs et les membres de leurs familles qui les reçoivent, rencontrent beaucoup de difficultés - avec certains, pas tous heureusement -, à gérer leurs caprices et autres attitudes qui ne facilitent pas la tâche aux hôtes qui ont souvent un rythme effréné et un mode de vie complètement différent de celui de Djibouti.
Mettant de côté volontairement ou non les coutumes et tradtions de leur pays d'origine, les expatriés djiboutiens vivant en Europe ont adopté les usages et coutumes du pays d'accueil, et ce depuis bien longtemps.
Bien sûr, les principes fondamentaux qui régissent l'Islam et la société djiboutienne dans sa diversité, ont une place de choix auprès des concitoyens qui ont fait le douloureux choix de vivre ailleurs qu'à Djibouti.
Un proverbe afar dit «qaxa ma dulsana, qaadaal dulan» qui signifie : quitter ou s'intégrer dans la société du pays d'accueil.
Jules CESAR disait aussi «à Rome il faut se comporter et vivre comme un Romarin...».
Or, pour beaucoup de nos concitoyens visiteurs, en plus de l'hospitalité et des facilités faites, le service à table est exigé.
Les choses ne s’arrêtent pas à quelques indélicatesses, pire, à la fin de leur séjour ils «lâchent une bombe» exprimant leur mécontentement, . Heureusement, que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Pour conclure ce chapitre et pour rassurer les uns et les autres, notons que l'acquisition de chiens de luxe tels que le Rottweiler ou encore le Bulldog anglais (à 1500€) et, consommer à volonté le filet mignon en croûte de chèvre et au jambon, ne font pas partie des facteurs d'intégration pour nos expatriés.
Quant au raisonnement de CERTAINS compatriotes qui nous rendent visite, il n'est toujours pas compris. Il y a peu de chance aussi, qu'il le sera un jour.
Houmed DAOUD