Ambabbo : C’était il y a 40 ans

25 Février 2024 , Rédigé par Houmed DAOUD ABDALLAH

Youtube : Abdallah Lee Ambabo - Google Search

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Cette photo prise à Ambabo, est la propriété de M. Aref Bourhan Aref

«Suite à l‘appel lancé il y a quatre décennies par le patriarc’une des principales familles originaires de Tadjourah la Blanche et, descendantes des propriétaires d’Ambabbo, tous les «Ambabboyta» sédentarisés se sont lancés dans des activités agricoles. Investissant massivement dans la création des palmeraies...»

Ambabbo est une petite contrée traditionnellement agricole située à 9 km à vol d’oiseau sur le flanc Ouest de Tadjourah chef-lieu de la région, sur la rive septentrionale du Golfe du même nom. Les. «Ambaboytas» (petit nom donné aux propriétaires des lieux). installés à Djibouti-ville ou ailleurs, se ruent chaque week-end vers la localité qui a toujours été célèbre pour une quantité de raisons, Ainsi, 39 familles – en plus de celles qui disposaient déjà d’un lopain de terre agricole -, investie dans la création d’une palmeraie chacune.

Début de l’année 1984, personne n’avait entendu parler du changement climatique qui guettait l’humanité pourtant…

De part les conditions hydro-pédo-climatiques particulièrement complexes, notre pays n’est guère favorable à l’agriculture. Ce qui explique le fait que nos populations ont toujours été les éleveurs-nomades.

Toujours est-il que, les «Ambaboyta» du siècle dernier ont cultivé la tennacité et la persévérance en transformant leur contrée en un oasis entouré à l’Est, à l’Ouest et au Nord par des terres arides et bien sûr, la mer au Sud.,

Soulignons pour ceux qui ne savent pas – aussi paradoxale que cela puisse paraître -, que l’eau est à portée de l’outre, soit 2 à 3 mètre de profondeur.

Le début de la décennie 1990 fut fatal pour les palmeraies d’Ambabbo.

Le conflit armé qui a dévasté le pays entre 1991 et 1994, n’a pas épargné le beau village de vacances et de villégiature, ainsi que sa luxuriante végétation à 80 % détruite.,

Tout ce qui avait été construit est détruit car abandonné par les propriétaires.

Depuis quelques années, un retraité militaire originaire des lieux, s’est lancé dans une belle aventure. Il s’appelle Aboubaker Ali Houssein Bourhan Bey. Il est propriétaire d’une palmeraie et, préside une association qui a pour but de reconstruire Ambabbo et son accès par la route.

Tous ceux qui se sentent concernés psr l’amélioration des conditions d’accès à Ambabbo, dévasté, couvert par le prozopis, plante envahisseur et destructrice.

Le défi est plus que Grand, pour ce qui veulent se joindre à Aboubaker et, relancer la dynamique des activités agricoles.

Houmed DAOUD

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