Alifa saute sur Pamiers-Les-Pujols...

5 Octobre 2019 , Rédigé par Houmed DAOUD ABDALLAH

Photo appartenant à Fatouma Bernat

«Les sensations fortes et les défis qui relèvent généralement du domaine réservé aux hommes ont toujours amusé Fatouma Bernat, «Alifa» pour les intimes de son village natal, Tadjourah situé dans le Nord de la République de Djibouti. Cette fois, Mme Bernat s’intéresse au parachutisme amateur...»

Fatouma Bernat, Ali Hamadou de son nom de jeune fille, cette mère de famille d'âge mûr a tout d'une femme djiboutienne ordinaire, à quelques exceptions près toutefois !

Fatouma a une sacrée dose de courage qui lui permet de relever les défis les plus délicats....

La Franco-Djiboutienne que nous vous avons présenté en janvier dernier, à l'occasion de la présentation des voeux du président de la République Emmanuel Macron aux éléments des garnisons du Sud de la France, au camp du régiment de parachutistes auquel appartient le mari de Fatouma.

Ce jour n'a pas été un jour comme un autre pour mon amie, ma cousine car elle a serré la main au chef de l'Etat et a pu immortaliser ce souvenir d’une exceptionnelle portée !

«Fatouma saute de 4 000 m...».

Infatigable adepte des sensations fortes et autres défis souvent réservés aux hommes, notre amie a décidé de se frotter au parachutisme amateur en effectuant un saut de 4 000 m d’altitude, avec un moniteur bien sûr…

Alifa saute sur Pamiers Les-Pujols, petit village de l‘Ariège (09) situé à 1 h 30 de l’endroit où elle habite avec son mari, militaire de carrière appartenant à un régiment parachutiste de la région, et leurs enfants.

Pour «Alifa», ce saut du haut des 4 000 m, est un rêve qui se concrétise. Elle disait à son entourage «j’aimerais bien sauter en parachute un jour...», mais elle n’avait jamais eu le temps de s’organiser en conséquence pour s’inscrire dans un club tant elle est prise par son travail et la vie de famille.

Au cours de cette année 2019, le régiment de son époux a décidé d’offrir un saut en parachute à une dizaine d’épouses de militaires du régiment.

Par chance, «Alifa» a fait partie de celles qui furent choisies. Une aubaine pour Fatouma qui voit son rêve réalisé…

Bien évidemment, une batterie de tests d’aptitude physique furent indispensables avant de grimpper dans l’avion qui doit les larguer au(dessus de Toulouse et sa périphérie.

«Alifa» et ses copines de circonstances sont larguées le jeudi en milieu de matinée, tandis que le ciel de la région Midi Pyrénées, pardon, Occitanie, égal à lui-même, est parfaitement dégagé pour permettre à nos «paras» d’observer le fabuleux panorama depuis l’altitude qui fait deux fois le «Moussa-Ali» !

Une dernière chose : Fatouma a l’honneur et le privilège d’être la première civile Djiboutienne à sauter en parachute. Bravo «Alifa».

Houmed DAOUD

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