Mohamed Dini Farah, fidèle parmi les fidèles du chef de l’État.
M. Mohamed DINI FARAH, homme politique de Djibouti et ancien ministre dans différents Gouvernement de Hassan Gouled Aptidon et du Président de la République Ismaïl Omar Guelleh...
«Homme politique aguerri, Mohamed Dini Farah est l’un des membres fondateurs du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP). Il rejoint la première force politique du pays dès sa création qui a eu lieu le 4 mars 1979 à Dihkil, dans la région Sud-Ouest de Djibouti...»
Né en 1945à Tadjourah, issu d’une aristocratie locale, Mohamed Dini Farah est marié et père de 18 enfants de mères différentes.
Il quitte très jeune ses parents et sa ville natale, pour rejoindre son oncle paternel Ahmed Farah en garnison à Ali-Sabieh loin de sa ville natale,, dans le Sud-Est du territoire, pour y être inscrit à l’école.
Les quelques années passées dans ce coin du pays, loin de ses copains et des siens, lui ont permis d’acquérir une solide expérience sur le plan personnel. S’exprimant dans un somali parfait, le jeune adolescent a su mettre à contribution cette expérience pour se faire de nombreux amis de son âge dans cette région.
C’est en 1966, alors qu’il n’a que 20 ans seulement, qu’il est recruté comme employé de bureau dans le cercle de Tadjourah (actuelle préfecture de région).
Jovial de tempérament, soigné et méthodique dans tout ce qu’il entreprend, le jeune homme gagne rapidement la confiance de sa hiérarchie. Il grimppe un à un les échelons de la fonction publique et fait désormais partie des jeunes cadres de la région déjà en vus à la veille de l’accession du pays à sa souveraineté .
C’est en mars 1979, le 4 mars très précisément qu’il fait ses premiers pas en politique à l’occasion de la naissance de la doyenne des formations politique de la République de Djibouti.
C’est aussi à cette occasion que son chemin croise celui du chef du cabinet du Président de la République de l’époque et actuel chef de l’État SEM Ismaïl Omar Guelleh.
Depuis, les deux hommes ont entretenu une solides amitié, qui traverse des décennies.
Septembre 1987, Mohamed Dini Farah obtient une promotion. Il est affecté à Djibouti pour occuper le poste de Directeur de la prison civil de Gabode.
Ascension politique fulgurante pour le Tadjourois….
Dès la première moitiés de la décennie 1990, les choses s‘accélèrent pour Mohamed Dini Farah. Le pays traverse une crise politique majeure.
Fidèle à ses engagements pris à Dhikil le 4 mars 1979 – souvenons-nous-en -, et en phase avec l’idéal politique qu’il a fait le très juste et judicieux choix de poursuivre aux côtés du Président Gouled et, du secrétaire-général du RPP de l’époque, l’actuel Président de la République et ami personnel. Il se met immédiatement au service de sa formation politique qu’il a vu naitre.
Juin 1995, c’est la consécration. Il intègre le Gouvernement et, se voit confier le porte-feuille de la fonction publique.
L’année 1995 est très particulière pour Djibouti et sa population.
Selon Mohamed Dini Farah que nous avons pu joindre « Le Président Guelleh est un homme intrépide, qui ne fait jamais les choses à moitié, quelque soit le temps que ceci lui prenne...» affirme t-il sûr de ses propos. Il ajoute en substance «Le Président Guelleh est non seulement un chef d’État bâtisseur et rassembleur incontournable au plan national, mais également un imposant acteur sur la scène internationale pour permettre à son pays, d’avoir une place de choix dans le concert des nations...».
Décembre 1997, Monsieur Dini entre au Parlement en tant que député de la majorité pour la circonscription de Tadjourah. Dès l’année suivante, , il connaît un «sacre» supplémentaire : il intègre le prestigieux Bureau politique du Rassemblement populaire pour le Progrrès (RPP).
Incontournable chef de fil politique de la Région de Tadjourah, Mohamed Dini Farah est sur tous les fronts à la fois.
Sollicité aussi bien pâr la jeunesse de sa région, comme par les représentants de la Chefferie traditionnelle, il tente de remuer ciel et terre et donne le maximum de lui-même pour apporter les réponses adaptées aux doléances de tout ce petit monde. Toutefois, il n’est un secret pour personne, qu’aucun responsable politique honnête ne peut satisfaire toutes les demandes, quelque soit la fonction occupée au sein de l’appareil d’État.
1997, il se voit confier le porte-feuille de l’équipement et des travaux publics, puis celui de la Santé et enfin, le ministère de la Justice qu’il occupera jusqu’à l’été 2001.
Janvier 2003, il est réélu député sur la liste de la majorité présidentielle. Ce, jusqu’en 2008, année à laquelle il quitte l’échiquier politique après avoir servi avec courage et abnégation, les intérêts de son pays, aux côtés du Président de la République Monsieur Ismaïl Omar Guelleh à qui il demeure toujours aussi fidèle et loyal.
Pour finir, soulignons que Monsieur Dini Farah est toujours consulté par les jeunes dirigeants de la haute administration qui sont animés par le désir de profiter de l’expérience de cet homme à la trajectoire politique si riche et si particulière.
Houmed DAOUD