Ma famille de coeur et moi : quatre décennies se sont déjà écoulées…
«Par les temps qui courent, rares sont celles et ceux qui parviennent à protéger aussi longtemps et aussi fermement la constance des rapports d’amitiés et de fraternité. De nombreux facteurs expliquent cet état de faits, mais il serait prétentieux de ma part de juger le comportement des uns et des autres.
Il est tout simplement question pour moi, d’observer le phénomène comportemental qui fait son apparition ces dernières années. Je voudrais tout simplement mais aussi fièrement, saluer l’exceptionnelle relation d’affection, d’amitié et de fraternité que je partage avec la famille de Bures depuis 40 ans... »
Oui, il y a 40 ans, le 28 août 1984, je foulais le sol de la Catalogne française, région située dans la partie méridionale de la France hexagonale, si belle, si propre, si accueillante que je ne connissais qu’à travers les écrits et les médias, bref, un pays qui deviendra rapidement mon pays d’adoption…
Avant de poursuivre ce témoignage que j’ai tenu à apporter à ma famille de coeur pour les 40 ans de notre rencontre, je voudrais saluer la mémoire d’Alain de Bures disparu le 30 juin 2020, qui fut pour moi un Père, un Frère, un Ami, grâce à qui j’ai pu venir en France et connaître le reste de la famille qui est la mienne depuis 40 ans.
Je voudrais aussi, m’incliner devant la mémoire de Marie-Madeleine de Bures - mamie, matriarche de la famille - qui nous a quitté en décembre 2019, véritable bibliothèque à ciel ouvert, d’une culture générale absolument phénoménale et auprès de laquelle je me suis souvent documenté, profitant de sa très riche bibiothèque qui meublait élégamment une des pièces qui lui était réservée….
Je voudrais aussi citer, Marie-Hélène de Bures qui nous a également quitté dans la force de l’âge brutalement le 31 mars 2018, pour son exceptionnelle générosité et son sens du partage, qu’elle tenait bien évidemment de ses parents Robert et Marie-Madeleine de Bures.
Bien sur, je partage avec ma famille depuis tant d’années, les moments de joie et de bonheur comme les soirées de réveillons de Noël, celles des nuits de la Saint Sylvestre, les cérémonies de mariages, de baptêmes et bien d’autres événements heureux. Les moments de tristesse qui font hélas partie de la vie son également partagés.
Aujourd’hui, je suis particulièrement heureux et fier de pouvoir dire Haut et Fort et écrire en lettres capitales, que mes rapports avec ma famille de coeur n’ont jamais connu de grisaille, encore moins de tempêtes de grèle.
Mapie et Pierrot qui furent mes parents de tutelle en dépit de leur jeune âge à l’époque - 25 et 28 ans -, à qui je voues un immense respect et ressens une profonde affection ne contredirons surement pas mes affirmations. Convaincu que les avis de Nanette et de Domihique de Bures abondent dans ce sens.
Persuadé que ma petite sœur Agathe et mon petit frère Vincent dont je suis si fier, sont sur la même longueur d’onde que moi.
Mes cousins et cousines Hai, Sun, Jean-Baptiste, Thu-Van, Louise, Léa et Maria savent que ma Famille et moi, continuons encore à écrire encore et toujours de belles pages de notre Histoire commune. Histoire que nous aurons la fierté de léguer aux plus jeunes.
Pour finir, je voudrais adresser une pensée affectueuse à Jean-Michel, à Trinitée, à Jonathan, à Michel, à Ziad…
La fidélité dans l’amitié et la loyauté dans les engagements so