Amicale ADDIS/Tête à tête avec le ministre djiboutien délégué à la décentralisation de passage à Poitiers
«Les responsables de l’Amicale ADDIS ont invité le ministre djiboutien délégué à la décentralisation, Kassim Haroun Ali en visite privée en France et, de passage à Poitiers à partager un verre ..»
Fidèle à la traditionnelle hospitalité caractéristique aux Djiboutiens, l'équipe de l'Amicale ADDIS - très restreinte pour cause de vacances estivales -, a pu partager toute la demi-journée du lundi 22 août 2022, un moment de convivialité et d'échanges très enrichissants.
Le responsable politique djiboutien, qui a eu la sympathie et l'humilité d'accepter volontiers l'invitation de ses concitoyens, a néanmoins profité de l'opportunité pour questionner ses interlocuteurs quant à la cohésion et le vivre-ensemble chez ses compatriotes installés à Poitiers.
Naturellement, il a été rassuré. Ses interlocuteurs lui ont fait savoir, que la communauté djiboutienne implantée à Poitiers, forte de plus de 40 familles – franco-djiboutiennes comprises , est plutôt discrète et laborieuse. «Elle fait son bonhomme de chemin tranquillement, dans le respect des valeurs de la République tout en conservant et protégeant précieusement ses propres acquis culturels et religieux...», ont-ils insisté ses interlocuteurs.
"Plus question pour les Provinciaux
de se déplacer à Djibouti-ville
pour passer le bac"
De son côté, le ministre a d'ailleurs tenu à souligner à ce sujet que «la clé de voûte de l'intégration sociale réussie et le succès professionnel chez n'importe quel expatrié, est le strict respect et des lois du pays d'accueil...".
En outre, une large part de la discussion entre M. Kassim Haroun Ali et ses compatriotes, est consacrée à la politique du gouvernement djiboutien en matière d'attractivité fiscale destinée aux investisseurs tant étrangers que locaux. Il a encouragé ses compatriotes à investir dans leur pays d'origine. Il a souligné avec insistance, que "Sur instruction du Président de la République lui-même, toutes les dispositions sont prises pour encourager la diaspora djiboutienne à venir investir à Djibouti.
Par ailleurs, il convient également de signaler que conformément aux instructions présidentielles - en phase avec une politique de décentralisation concrète -, Kassim Haroun Ali, Ministre délégué à la décentralisation et Moustapha Mohamed Mahamoud, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, ont permis aux bacheliers djiboutiens de la session 2022, de passer les épreuves du baccalauréat dans leurs régions respectives.
"Plus question pour les Provinciaux de se déplacer à Djibouti-ville pour passer le bac" a insisté le Ministre avec un réel sentiment de fierté qu'il laisse transparaître volontiers.
A en croire les observateurs dignes de foi, Kassim Haroun Ali a donné une assez grande visibilité à son département ministériel en multipliant les initiatives à travers les partenariats élargis et la mise en place d'un service de communication efficient et efficace.
Habité par un sens de l'initiative éminemment grand et, animé par un dynamisme permanent, le bouillonnant Ministre délégué à la Décentralisation ne se limite pas qu'aux activité de son ministère.
En effet, à l'issue de huit mois de tractations interminables, d'innombrables rencontres - certaines publiques tandis que d'autres à huis clos -; de très nombreux week-end passés à Tadjourah, Kassim Haroun, appuyé par Mohamed Abdoulkader Moussa, Ministre de l’environnement et Habib Mohamed Laoïta, Haute autorité coutumière des Débné, est parvenu àa débloquer une situation qui était figée depuis trois longues années au sein du Sultanat de Tadjourah. A ce sujet, Kassim Haroun a tenu à mettre en exergue certaine réalité qui ne pouvait échapper à personne.
"Rien n'a été facile, mais grâce au bon sens et à l'intelligence de tous les acteurs du dossier, nous avons pu avancer et trouver une solution juste et équitable, allant dans le sens éminemment grand des intérêts de l'institution millénaire.", a t-il conclu ses propos.
Amicale ADDIS