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Tchad/La disparition du maréchal Idris Déby Itno plonge le pays dans une crise aux conséquences incalculables au-de-là de ses frontières.

3 Mai 2021 , Rédigé par Houmed DAOUD ABDALLAH

M. Mohamed Idriss Farah, ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie et auprès de l'Union africaine. Photo Google images.

M. Mohamed Idriss Farah, ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie et auprès de l'Union africaine. Photo Google images.

Le maréchal Déby est tombé sous les balles des rebelles du Fact sur le champ d’honneur. Tandis que l’Union africaine s’agite pour tenter d’éviter le chaos à ce vaste pays du G5 Sahel qui constitue incontestablement le maillon essentiel de la lutte contre le terrorisme dans cette région d’Afrique.

 

« ...nous verrons si le remède soigne ou tue..»

 

 

C’est dans ce contexte particulier, que M. Mohamed Idriss Farah, ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie et auprès de l’Union africaine, conduit une mission d’enquête particulièrement délicate dépêchée à N’Djamena au Tchad par le Conseil Paix et Sécurité de l’UA, dont il est le président pour le mois d’avril.

Il est accompagné – entre autres -, par le nouveau commissaire aux affaires politiques du CPS et les ambassadeurs d’Egypte, du Ghana et du Malawi.

Sur place à N’Djamena « les consultations se poursuivent. Nous avons rencontré le Conseil militaire de transition le général Mahamat Idris Déby en tête, le nouveau Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, le Président de la Cour suprême les. Ensuite, nous comptons rencontrer les représentants des partis d’opposition, de la société civile, les leaders religieux, les ambassadeurs africains, et nous sommes pratiquement à mis parcours...» a déclaré ce matin le diplomate djiboutien interrogé par les journalistes de RFI.

Selon Mohamed Idriss Farah, l’Union africaine a dépêché cette mission par solidarité avec le Tchad.

Poursuivant ses propos, M. Mohamed Idriss Farah, refusant de se prononcer formellement à ce stade de l’enquête en soulignant toutefois avec insistance «Nous rencontrons tous les acteurs politiques et examinons tous les aspects de problèmes qui se posent. Et puis, nous verrons si le remède soigne ou tue..» dit-il, sans pour autant dissimuler l’espoir de voir le Tchad se surpasser et sortir de cette mauvaise passe.

L’organisation panafricaine espère pouvoir accompagner la transition démocratique au Tchad, d’autant plus que cette vaste étendue sahélienne occupe une place de choix sur l’échiquier africain.

L’ambassadeur Farah, diplomate chevronné et fin connaisseur du continent demeure serein et mesuré dans ses propos.

Cependant, il convient de noter que dans le dossier tchadien, la réale politique l’emporte aisément sur toutes autres considérations, aussi démocratiques soient-elles !

Houmed DAOUD

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