Ouverture du 33ème Sommet ordinaire de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
Photo des participant au 33ème Sommet ordinaire de l'UA qui s'est tenu à Addis-Abebales 9 et février 2020. Cette photo appartient à l'Union africaine.
«Les quarante chefs d’Etats et de gouvernements africains qui se retrouvent à Addis-Abeba en Ethiopie dans le cadre du 33ème Sommet de l’UA, ont abordé - entre autres -, l’épineuse question de la Paix et la Sécurité en Afrique, sans oublier l’intégrationéconomique. «Faire taire les armes en 2020», est l’objectif fixé par l’organisation continentale il y a dix ans. Les résultats demeurent mitigés même si les conflits entre Etats membres sont derrière nous».
En prélude à l’ouverture le dimanche 9 février 2020 à Addis-Abeba du 33ème Sommet ordinaire de l’UA, le coup d’envoi des travaux de la 36ème Session ordinaire du Conseil Exécutif de l’organisation panafricaine – qui a vu la participation des Ministres des affaires étrangères des pays membres, les diplomates accrédités auprès de l’UA et de nombreux invités -, a été donné par Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de l’UA les 6 et 7 février dans la capitale éthiopienne.
Dans son discours prononcé à cette occasion, Moussa Faki Mahamat a notamment mis l’accent sur l’absolue nécessité de voir les Etats africains à redoubler d’effort pour permettant au continent d’atteindre les objectif du développement fixés et, la lutte contre le fléau du «djihadisme» qui freine ou entrave le processus de développement économique sur le continent.
De la Libye au Sahel, en passant par le Soudan, la Paix et la Sécurité sur le continent sont au coeur des discussions entre les décideurs africains réunis pour deux jours dans la capitale éthiopienne.
Le chef de l’État égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi qui a assuré la présidence tournante de l’UA au cours de l’année écoulée, a passé le témoin au président sud-africain, Cyril Ramaposa.
Selon des diplomates africains qui ont préféré garder l’anonymat, le bilan de la présidence de Abdel Fattah Al-Sissi est plus que médiocre, puisque ce dernier a paradoxalement préféré se tourner vers ses partenaires comme l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis dans le cadre de la crise libyenne.
Cyril Ramaposa quant à lui, a d’ores et déjà posé les jalons de sa présidence. Très rapidement, le contour détaillé du prochain Sommet qui se tiendra à Pretoria en Afrique du Sud, sera connu.
Par ailleurs, la récurrente question de la présence africaine comme membre permanent au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, a été soulevée.
Houmed DAOUD