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Jean-Pierre Jandot : Pèlerinage à Tadjourah.

7 Janvier 2020 , Rédigé par Houmed DAOUD ABDALLAH

Jean-Pierre Jandot et Abdoulkader Bourhan à Tadjourah.

Jean-Pierre Jandot et Abdoulkader Bourhan à Tadjourah.

«Trente cinq ans après avoir quitté Tadjourah en République de Djibouti, Jean-Pierre Jandot revient sur ses pas - accompagné de son épouse … -, sur les lieux où il a débuté sa carrière à un peu moins de 25 ans, juste après avoir bouclé ses études d’agronomie».

 

 

Jean-Pierre Jandot, diplôme d’ingénieur en agronomie en poche est recruté par le Centre international de développement et de recherche (CIDR). Le jeune n’a qu’une idée en tête : s’expatrier et découvrir l’Afrique, loin de ses racines pyrénéennes.... Son employeur lui propose un poste à Djibouti.

C’est en avril 1982 que Jean-Pierre Jandot débarque dans ce petit pays semi-aride situé entre la Corne de l’Afrique, la Péninsule arabique, l’Océan indien et la Mer Rouge, fraîchement indépendant où, tout est à construire, à agrandir, à élargir, bref, il y a «du pain sur la planche».

Il est mis à la disposition du Ministère djiboutien de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR). Le jeune ingénieur est aussitôt affecté à Tadjourah, dans le Nord du pays où, son chemin croise celui de Abdoumlkader Bourhan Alwan - alors âgé de 13 ans seulement -, qui devient rapidement son meilleur ami. Le coopérant français a posé ses valises, il est accueilli par ses compatriotes en poste sur place, dont un certain Alain de Bures, zootechnicien mis à la disposition du service de l’élevage et de Pêche par le même CIDR.

Au cours de ses trois années passées à Tadjourah les relations entre Abdoulkader et Jean-Pierre furent des plus amicales, mieux, de plus fraternelles. Abdou a toujours aimé être utile à celui qu’il «adopte» et qui «l’adopte». De manière totalement désintéressée bien sur, il veut toujours aller au-de-la de ses capacité pour faire plaisir à celui qu’il considère comme son ami et frère. Tout est à son honneur, car je pense connaître Abdoulkader mieux que quiconque…

A l’issue de sa mission qui a duré trois ans, Jean-Pierre est rentré en France. Il s’est installé dans le Pays de la Loire, où il s’est marié et a poursuivi sa carrière. Aujourd’hui, il est père de trois enfants, qui ne connaissent malheureusement pas Tadjourah...

Toutes ces années durant, son jeune ami et lui s’étaient perdus de vue. C’est seulement en 2013 qu’ils se sont retrouvés grâce, disons-le, aux réseaux sociaux.

C’est sur la très sympathique proposition de Abdoulkader Bourhan Alwan, alias «Saïda Abdo», que l’ami Jean-Pierre et son épouse ont accepté de revenir à Taadjourah où ils sont choyé par l’ami Abdou, avec le précieux concours de Monsieur le Préfet de Tadjourah, ainsi que le meilleur ami d’Abdou, Naguib Abdallah, qui méritent tous deux ma sincère gratitude.

L’ami Jean-Pierre est aux anges, il est heureux de se retrouver à Tadjourah plus de trois décennies après avoir quitté ce coin de Djibouti où, il s’y plaisait et vivait en toute simplicité avec les Tadjourois, moi compris.

Depuis l’arrivée du couple à Tadjourah, Abdou est à ses côtés et ne ménage aucun effort pour lui rendre le séjour des plus agréables. Bravo Abdou, car pour notre ami Jean-Pierre et nous, son retour à Tadjourah est un «pèlerinage». Tout l’honneur et le plaisir sont pour nous, les gamins de Tadjourah des années 80, devenus adultes aujourd’hui...

Les visites des villages de la région se poursuivront tout au long de son séjour. Dieu sait si je n’aurais pas aimé être là.

Bon séjour chez vous, à Tadjourah les amis.

Houmed DAOUD

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