Suite et fin du récit du voyage de Claude et Colette Sainte-Beuve à Tadjourah.
Le couple Sainte-Beuve est de retour au bercail (en France), depuis un peu moins de deux semaines, mais il est encore – mentalement -, à Tadjourah.
Claude a rédigé au nom de son épouse et en son nom personnel, un long courrier de remerciements adressé à toutes celles et ceux qui leur ont procuré autant de bonheur lors de leur séjour à Tadjourah.
Nous publions ici, l'intégralité de ce courrier qui reflète la profonde et sincère gratitude de nos amis à l'égard des Tadjouriens...
Juillet 1998, Abayazid Houmed est en tournée en Europe à la tête de la troupe folklorique djiboutienne du «4 Mars». Au menu du programme des artistes djiboutiens figure entre autres, un spectacle dans une des villes du Sud de la France, en Cote d'Azur.
Depuis leur départ de Tadjourah, c'est dans ce coin paradisiaque de l'Hexagone que Claude et Colette ainsi que leurs trois enfants (encore petits), ont posé leurs valises.
Les premières retrouvailles entre Abayazid et celui qu'il a toujours appelé papa Claude ont eu lieu – par hasard -, sur la Cote d'Azur, un jour de l'été 1998 à l'occasion de cette tournée.
Claude Sainte-Beuve a découvert dans les colonnes de la presse locale, la présence de la troupe folklorique djiboutiene - en tournée -, dan la région. Sans savoir que c'est le fils de son ami Houmed Goobo qui est la tête de cette forte délégation d'une trentaine de membres, Claude cherche à les rencontrer.
Bingo, il tombe sur Abayazid.
Depuis, les deux hommes ne se son,t plus quittés. Mieux encore, grâce à Abayazid, tous les autres amis du couple ont pu entrer en contact avec Claude et Colette.
Abayazid ne manque aucune occasion de rendre visite à ce couple qu'il a toujours considéré comme étant de sa famille.
Enfin Abayazid a relevé le défi avec succès en organisant ce voyage que Claude lui-même, a qualifié de pèlerinage à Tadjourah la ville blanche aux sept mosquées.