Tadjourah : bis repetita pour le festival culturel…
«Une fois n’est pas coutume, les organisateurs d’un important événement culturel sont de retour, tandis que les Tadjouroises et les Tadjourois affichent un enthousiasme certain et, adhèrent pleinement à l’initiative qui promet d’être on ne peut mieux ficelée que la précédente...»
L’idée est trop précieuse, l’opportunité trop belle pour ne pas la saisir…
En effet, les habitants de la vielle cité ne pouvaient qu’être enchantés d’accueillir les 26 et 27 décembre 2024 la deuxième édition du festival culturel organisé sous l’égide du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, par le biais des natifs de Tadjourah.
A en croire les informations recueillies auprès d’une source proche des organisateurs, le programme de cette seconde édition serait enrichi par la participation des troupes culturelles des pays limitrophes.
La ville côtière de Zeyla en Somaliland, qui a toujours entretenu des liens socioculturels et économiques très marqués depuis la nuit des temps, dépêchera sa troupe. Il en sera de même pour la ville de Harar en Ethiopie, qui fut par le passé un nœud commercial entre la côte (Tadjourah) et les terres intérieures de l’Ethiopie impériale. Par le passé, une importante interconnexion économique avec la cité millénaire, a permi à la région de Harar - située à la croisée des chemins qui mènent sur les hauts plateaux éthiopiens et, Addis-Abeba -, de tisser des liens privilégiés avec les habitants des rives de la Mer Rouge.
En clair, Harar sera représentée par ses illustres artistes...
D’après une autre source bien informée, les organisateurs comptent garantir le plein succès de cet événement.
Pour ce faire, le mode operandi est simple : ratisser large, très large pour impliquer le maximum de monde.Non seulement les habitants de la ville cité sont chaleureusement invités à s’associer à l’initiative, mais aussi l’ensemble des autorités civiles, militaires et coutumières...sans oublier bien sur et surtout, les représentants du monde associatif et de la société civile… «A chacun son rôle et sa place...» lâche, Abdoulkader quinquagénaire, habitant de Tadjourah, qui affiche un optimisme palpable..
En outre, il va sans dire, que le ministère de tutelle ainsi que les généreux donnateurs mettront la main à la poche pour permettre aux organisateurs de faire face efficacement aux dépenses inhérentes à cet événement d’une très grande dimension.
Houmed DAOUD