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«Soucieuse de veiller scrupuleusement sur ses intérêts, l'Afrique a fait son choix : La Chine est devenue – n'en déplaise aux amis traditionnels du continent -, son partenaire économique privilégiée».

Chaque article qui paraît dans la presse occidentale - consacré aux relations entre l'Afrique et la Chine -, annonce toute une litanie de malheurs pour le continent noir, comme si celui-ci finira par devenir une province chinoise tant il lui sera difficile de rembourser la dette! Tandis que les pays africains - en tête desquels se trouvent l'Angola et l'Ethiopie -, ayant contracté des prêts auprès de la Chine sont déterminés à lutter efficacement contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie de leurs populations.

La République de Djibouti n'est pas en reste dans cet élan proposé à l'Afrique par la Rrépublique Populaire de Chine.

Djibouti a d'ores et déjà fini de rembourser Fin Juin 2017 un prêt qui a servi à la construction du Doraleh Container Terminal (DCT).

Les puissances occidentales, qui sont plus préoccupés depuis près de trois décennies par le phénomène du chômage enregistré sur le compte du flux migratoire – notamment en Europe -, devraient au moins saluer, pour ne pas dire appuyer, les démarches de partenariat «gagnant/gagnant» afro-chinoises qui consistent ) ralentir, voire stopper – à terme -, le désir des Africains à émigrer vers l'Europe ou l'Amérique.

Les pays d'Afrique ont accédé - pour l'essentiel -, à leurs indépendances il y a 60 ans. Il est temps que les uns et les autres parviennent à se «débrouiller seuls», quitte à emprunter à la Chine qui propose des taux plus qu'intéressants , que d'attendre l'aide de tel ou tel autre pays occidental.

Pour finir, notons surtout, qu'aucune banque ne prête à un emprunteur insolvable et que les Africainss et les Chinois sont suffisamment intelligents, les uns comme les autres...

Houmed DAOUD

Relations Afrique/Chine : La nouvelle route de la soie !